Société : jusqu’où ira l’égoïsme ?

La difficulté à vivre dans notre société n’est pas nouvelle. Quand déciderons-nous à en changer ?

REGRET · Publié le 18 octobre 2022

Marx et Engels, ont analysé cette difficulté à vivre en société. Zola l’a décrite. John Lennon rêvait d’une autre.

Nous vivons dans une société de plus en plus dure qui laisse sur le bord de la route un grand nombre d’entre nous. Le chômage de n’est pas prêt d’être stoppé.

Une société destructrice et culpabilisante

Il est difficile de faire des projets, difficile de trouver sa place dans la société actuelle. Mais ce n’est pas nouveau. La compétition règne à l’école, au travail. Il faut être le meilleur pour avoir la meilleure place, le meilleur salaire, la plus belle voiture, la meilleure vie.

“Si à 50 ans tu n’as pas ta Rolex, c’est que tu as raté ta vie.” - Jacques Séguéla à propos de la Rolex de Sarkozy

L’échec est vécu par l’individu comme un drame. Car la société semble lui dire “Si tu n’y arrives pas c’est que tu ne sais pas te débrouiller, que tu ne sais pas faire. C’est ta faute.” D’ailleurs, le proverbe dit : “Quand on veut on peut.” Et l’individu traduit par “Si je suis malheureux, c’est encore de ma faute.”

Quel avenir nous réserve-t-on ?

Notre société fait grand cas de l’argent. C’est la course au profit à tout prix. La fermeture des industries qui faisaient vivre des régions entières a fait bondir les chiffres du chômage. Un chômage structurel avec son cortège de misère. Le droit au chômage ce n’est pas “le droit à la paresse”. C’est plutôt une porte sur la dépression, l’angoisse et le désespoir.

D’ailleurs, la consommation d’alcool ou de drogue chez les jeunes n’est pas anodine. La jeunesse a devant elle un avenir bouché par la crise économique.